Bedos

Pas intéressant Bedos. Paris-Roubaix.

Il fantasme tellement d’être interdit qu’il s’invente des censures.

En direct sur L’émission de Taddeï :
Bedos : « ha ben j’ai été complètement interdit sous Giscard… »
TaddeÏ :  » Alors, nous allons voir ensemble une suite de moments de télévision de l’époque… giscaridenne »
Bedos :  » ha vous êtes sûr ? … »
((je ne sais combien de passages télé…))

Quelques minutes plus tôt, en parlant de son livre, l’intéressé s’exprime comme un adolescent après un shoot de trichlo, Taddeï, pour ne pas le brusquer lui parle comme à un enfant, avec des mots simples et du premier degré mielleux ; et là :
Bedos : « mais ne me parlez pas comme si j’étais un gosse, un abruti… »
Une minute trente plus tard :
Bedos :  » J’ai toujours voulu garder l’enfant qui est en moi, cet esprit de jeunesse… » blablebliblalbla…
et pouf! il se remet à parler comme un simplet. Borderline, lourd, un égoïsme régressif de cours de maternelle dégouline sur le plateau.

Il a du succès.

Il écrit des livres.

C’est ça aussi le 21ème siècle.

Ou est ce que j’ai bien pu foutre cette bouteille de trichlo ?! Ha ! un peu d’eau écarlate !

Ouf.

La démocratie, le choix, le libre arbitre, « boire un verre avec Sardou parce qu’avec Renaud c’est forcément un verre de trop » (cf Bedos en direct sur la troisième…) Bref le choix.
Cinéma UGC, 22h, rouges et chaudes joues post-cocktail de la CCI de Lille, des débiles étudiants devant un gros bout de carton carré, un stand : festival de courts métrages européens de Lille.

5 Euros, hop, soirée films décalés, au menu, des tripes, du sexy sushi dans le 36, de la poupée gonflable italienne, de la merde, du cul, des poils, des vaches, de l’huile…

Voir les films en compétition sur la catégorie « décalée »

J’ai voté pour Au bord du monde.

En parlant de Bedos je jette un pavé dans les pavés, Paris-Roubaix.

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