Mon Tokyo Secret – Visitez Tokyo, mais mieux.

Bonjour les petits amis, bonjour à vous, le trafic Internet qui débarque sur ce site. Je tente d’imaginer votre valeur ou même vos caractéristiques, mais je ne sais pas vraiment qui vous êtes. Vous êtes probablement une bonne bande de robots en quête d’information pour alimenter vos bases de données, et peut-être pas du tout des êtres humains. Peu importe. Très chers robots, et très chers humains si vous en êtes, je tiens à vous présenter aujourd’hui une agence francophone, remplie de Japonais. Pourquoi ? Parce que les personnes qui gèrent cette agence sont basées au Japon depuis bientôt 10 ans, et cette agence vous offre l’opportunité de découvrir Tokyo sous un angle totalement différent.

Mais avant toute chose, je voudrais bien enfoncer mon propos dans le champ étroit – et flexible, je l’espère – de votre compréhension, pour pénétrer jusqu’au fond de vos capacités cognitives, aussi vastes qu’elles puissent être. Pour ce faire, je vais d’abord vous parler du mot « touriste ». En France, on a un certain ressentiment vis-à-vis du mot (et de la personne) « touriste » et du concept même de tourisme. D’où cela vient-il ? Probablement d’une frustration, d’une vexation, d’un complexe. À l’époque où les premiers Anglais, profitant d’une période de relative paix et d’un peu d’argent à dépenser, décident d’aller visiter l’Italie ou l’Espagne, ils doivent traverser la France. Fatalement, il faut passer par chez nous.

Au départ, nos chers amis, les Britanniques (probablement très consanguins à l’époque, il fallait bien trouver une autre excuse pour les haïr), traversaient la France avec une certaine précipitation, impatients de rejoindre l’Italie ou l’Espagne. Mais à force de faire le voyage, ils finirent par être éblouis par les paysages magnifiques et la gastronomie exceptionnelle qu’ils trouvaient en France. Même lorsqu’elle est médiocre, notre cuisine leur paraissait mille fois meilleure que les immondes plats qu’ils avaient l’habitude de manger chez eux. Bref, le mot « touriste » est né du fait que les Anglais ont commencé à faire un « tour » en France avant de se rendre ailleurs. Ils ont fait un « petit tour de France ». Ce n’est pas un pays horrible, bien qu’il soit habité par les Français, créatures rustres parfois terrifiantes.

Et voilà, le mot « touriste » est resté. Mais nous, Français, avons un peu de mal à nous identifier comme tels. Le touriste, c’est l’Anglais qui visite la France, l’Allemand qui va en Espagne, ou l’Américain qui part en Thaïlande pour visiter… comment ça s’appelle déjà ? Ah, Maya Bay ou Phuket.

Bref, le Français ne se voit pas comme un touriste. Non, il est bien plus que cela. Le Français est un voyageur, un aventurier. Il veut découvrir ce que les autres ne voient pas. Même dans son propre pays, il cherche toujours l’authenticité. Il ne veut pas se retrouver entouré de hordes d’Allemands, d’Anglais ou d’Espagnols dans les spots touristiques. Non, le Français veut dénicher le petit château, la petite ruine, le restaurant secret où il ne trouvera que des locaux, où l’expérience sera unique et mémorable. Il cherche le vrai, le secret.

À Tokyo, c’est pareil. Quand les Français viennent au Japon, ils ne veulent pas suivre les circuits touristiques classiques. Ils cherchent souvent à sortir des sentiers battus, à explorer des lieux cachés, des petites ruelles authentiques où seuls les Japonais se rendent. Bref, ils veulent le Japon secret, le Tokyo secret. Le Tokyo authentique. Le Tokyo caché, loin des grandes avenues et des spots touristiques des guides. À bas Lonely Planet ! À la poubelle le Guide du Routard ! Le Petit Futé ? Non merci ! Ce que l’on veut, ce sont les secrets de Tokyo, les rues cachées, les quartiers où on ne croisera pas trop de touristes.

Dans cette optique, et parce que nous sommes à la fois Français et Japonais, notre petit groupe d’experts du tourisme, fort d’une longue expérience avec des voyageurs de multiples nationalités, a décidé de créer un lien direct entre le voyageur-aventurier français, à la recherche de l’authentique, et notre connaissance intime des bas-fonds de Tokyo et de ses recoins secrets.

Mon Tokyo secret, c’est ce concept, ces lieux, cette équipe, ces expériences. C’est toute une aventure à vivre. Et nous sommes prêts à vous partager tout ce que nous savons, le meilleur de Tokyo.

Voilà, c’est tout ce que j’avais à dire pour aujourd’hui. Mais très chers robots, et très chers visiteurs rigolos, avant de partir, je vous promets que…

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